Cette aide s’adresse aux retraités du régime général qui sont encore autonomes mais qui traversent une situation difficile. Ils ressentent le besoin d’être aidés à leur domicile, d’être accompagnés dans leurs démarches pour faire face notamment à :

• la perte du conjoint ou d’un proche ;
• la longue hospitalisation du conjoint ou son installation en maison de retraite médicalisée ;
• la nécessité d’un déménagement.

Il s’agit d’un dispositif d’aides personnalisées, mises en place selon les besoins du demandeur, sur une période de 3 mois :

• pour l'aider chez lui : aide ménagère, courses, service de repas… ;
• pour le soutenir moralement : soutien psychologique assuré par un professionnel ;
• pour l'accompagner dans les formalités administratives : conseils et aides pour accomplir les démarches administratives liées au décès du conjoint ou d’un proche, au changement de domicile, au déménagement… ;
• pour sortir : accompagnement aux transports et aux sorties, aide aux vacances... ;
• pour prendre soin de sa santé : ateliers nutrition, mémoire, équilibre et prévention des chutes… ;
• pour le sécuriser : équipement d’une téléalarme…

Les prestations sont assurées par les intervenants de son choix. Si vous ou votre proche n’en connaissez pas, n’hésitez pas à demander conseil au professionnel qui se rend chez le demandeur pour évaluer ses besoins ou à contacter sa caisse régionale.

Le plafond des dépenses s’élève à 1 800 euros par bénéficiaire et par an.

Selon les revenus du demandeur, une participation plus ou moins importante est demandée.

Pour bénéficier de l’aide en cas de situation de rupture, le demandeur doit :

• être titulaire d’une retraite du régime général à titre principal ;
• être âgé d’au moins 55 ans ;
• rencontrer des difficultés dans la vie quotidienne.

Par ailleurs, il ne doit percevoir ou être éligible à :

• la prestation spécifique dépendance (PSD) ;
• l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) ;
• l’allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP) ;
• la prestation de compensation du handicap (PCH) ou la majoration pour tierce personne (MTP) ;
• l’allocation veuvage ;
• l’hospitalisation à domicile ;
• ni être hébergé dans une famille d’accueil.

Important ! La demande d’aide doit être faite moins de six mois après la survenue de l’événement responsable des difficultés traversées.

Il faut se procurer un dossier de demande d’aide en cas de situation de rupture auprès de sa caisse régionale de retraite (Carsat).

Pour connaître les coordonnées de la caisse, consultez les contacts utiles ou appelez le 3960.

Une fois dûment complété, il faut adresser le dossier à la caisse qui l’étudie dès réception.

Si le demandeur remplit les conditions administratives, la caisse régionale mandate une structure qui vient chez lui pour évaluer ses besoins.

Un professionnel de l’évaluation le contacte alors pour prendre rendez-vous.

Lors de sa visite, il envisage avec le demandeur les services susceptibles de l'aider à surmonter la situation difficile qu'il traverse.

Il se tient également à sa disposition pour délivrer des conseils pratiques et l'orienter vers des interlocuteurs adaptés, qu’il s’agisse de santé, de lien social, de démarches juridiques ou administratives…

Il peut notamment conseiller des prestataires pour intervenir à domicile si vous ou votre proche n’en connaissez pas.

Après étude des recommandations transmises par l’évaluateur, la caisse régionale informe le demandeur de la nature et du montant des aides accordées.