Il ne s’agit pas d’accuser ou de faire peser des soupçons mais bien d’aider votre proche à aller mieux. Le dialogue doit donc être le plus constructif possible : le but est de trouver des solutions ensemble.

Peut-être pourriez-vous commencer par les interroger sur leurs constats. Qu’ont-ils observé de leur côté ? Ont-ils eux aussi noté une baisse de moral, un mal-être ?

A noter : différents outils permettent d’évaluer la qualité de vie et le bien-être des résidents, mais aussi des indicateurs tout simples, comme une perte de poids.

Vous pouvez demander le planning des activités proposées : peut-être qu’aucune ne correspond au goût de votre parent ? Quels sont alors les possibilités de lancer de nouvelles animations, de faire intervenir des bénévoles ou une association ?

S’il sort peu de sa chambre, s’il ne participe pas aux activités, reste seulement les temps des repas pour créer des liens avec les autres résidents. Qui sont ses compagnons de table ? Peut-il librement changer de place ?

Et bien sûr, les établissements disposent de psychologues, dont la mission principale est d’aider chaque résident à s’adapter à leur environnement : n’hésitez pas à lui faire part de vos inquiétudes.